Arsenal 3 – 1 Partizan. Le minimum syndical


A l’issue d’un match mitigé, Arsenal a finalement décroché sa qualification pour le 2eme tour de la Ligue Des Champions. En dominant le Partizan Belgrade, les Gunners termine deuxième du groupe H. Un groupe soi disant facile, mais qui aura failli avoir raison des ambitions européennes des Rouges et Blanc. 

Arsenal est qualifié, Arsenal sera une nouvelle fois en 8e de finale de la Ligue des Champions pour la 11e année de suite, mais Arsenal a senti le vent du boulet. Au terme d’un match crispant, les Gunners ont pris le dessus sur le Partizan Belgrade et emporté le match 3 buts à 1. Et oui, une nouvelle fois, pas de clean sheet. Une nouvelle fois, Arsenal n’a pas su préserver ses cages face à un adversaire largement à sa portée. Au delà de la victoire et du plaisir de la qualification, on ne peut pas ne pas être pleinement satisfait de voir les Gunners finir à la 2e place d’un groupe qui n’était pas celui de la mort. Bref, c’est fait, c’est fait. L’hymne de la Ligue des Champions résonnera à l’Emirates en mars prochain.

Mais revenons toutefois sur le match. Comme prévu, Wenger a fait jouer le turn over, histoire de mettre quelques cadres au repos. Gibbs, Van Persie, Denilson sont titulaire. Pour le reste, c’est de l’équipe type, avec un Nasri en pleine forme, et toujours intenable sur son aile. Comme prévu aussi, Van Persie est positionné en milieu offensif, avec pour mission de combiner avec Chamakh devant lui. Derrière, Song verouille l’axe, et s’il se place toujours haut, il a le mérite d’organiser le pressing contre les milieux serbes. Et de ce côté là, rien à dire : les joueurs du Partizan tentent timidement de monter mais sont mis immédiatement sur les talons par les milieux d’Arsenal. Pourtant, contre toute attente, le match part dans un espéce de faux rythme. Match de milieu de semaine ? Fatigue ? Proximité du match important contre MU ? Les Gunners ne semblent pas avoir envie de se fouler…. alors qu’une victoire leur assurerait la qualification sans problème. En fait, le seul à se fouler, c’est Gibbs. Le latéral trouve en effet le moyen de se tordre la cheville. Sans Clichy sur le banc, Wenger décide donc de faire rentrer Eboué arrière gauche.  A 0-0, si Braga venait à marquer, la catastrophe ne serait pas loin. Finalement, Arsenal trouve la faille à la demi heure de jeu, certes avec l’aide bienvenue d’un défenseur serbe et de sa main. Penalty providentiel, impeccablement transformé par Van Persie qui marque son premier but de la saison. Et on se prend à espérer que le match s’enflamme un peu. Mais peine perdue : Belgrade se risque toujours aussi peu, et Arsenal se hâte lentement. Mi temps.

Retour de pause pipi, et rechargé à bloc par le résumé soporifique du Marseille – Chelsea, je me dis qu’on est pas les plus malheureux. Revenus sur le terrain, les 22 acteurs n’ont en tout cas pas l’air de cette avis et repartent sur le même scénario. Dans l’autre match, le score est toujours de 0-0, Arsenal n’est pas en sécurité, et on aimerait bien un petit but pour assurer les arrières. Ledi but arrive finalement, mais pas du bon côté. 52e minute : contre attaque de Belgrade, Cleo et Moreira, intercalés dans le dos de Song et Denilson, sont libres de tout marquage, et conbinent tranquillement. Sorti à retardement, Koscielny est fixé et éliminé, et Squillaci, seul contre deux, tente maladroitement de s’interposer. Toto contre la frappe de Cléo, lobe Fabianski, et plonge l’Emirates dans le doute. De nouveau, l’épée de Damocles est au dessus de la tête de Nasri et consort. Arsène Wenger décide de remplacer un Arshavin apathique par Walcott. Theo se met immédiatement en valeur par quelques courses, malheureusement pêche, comme souvent, dans la conduite de balle. Pourtant, l’ailier anglais ne baisse pas les bras, et insiste dans des courses croisées dans le dos des défenseurs. Suite à un centre de Sagna (ça commence à devenir une habitude), la défense du Partizan ne parvient pas à sortir le ballon…qui retombe dans les pieds de Walcott. Celui ci ne se fait pas prier et allume Stojkovic. Les Gunners reprennent leur destin en main, et cette fois, continuent d’accélérer. Belgrade va définitivement plier quatre minutes plus tard. Sur une nouvelle incursion de Song, le N° 17 sert Nasri plein axe. En pleine confiance, Samir aligne une belle frappe décroisée et alourdit le score. La qualification est acquise, mais la première place échappe aux hommes de Wenger : le Shakhtar vient en effet d’ouvrir le score contre Braga. La soirée finit bien, mais aurait pu être plus belle. On s’en contentera. Seul ombre au tableau : l’expulsion logique de Sagna pour une faute en position de dernier défenseur

Le tirage au sort du second tour sera effectué le vendredi 17 décembre, et il reste bien sûr quelques gros en lice susceptibles de croiser la route des Gunners en 8e : en vrac, citons le Real Madrid, Barcelone, Schalke ou le Bayern.

Lundi prochain, choc en perspective à Old Trafford contre Manchester United, qui s’est contenté mardi d’un nul contre Valence. Ce soir, dans les Spécialistes, Patrice Evra s’est encore illustré en raillant Arsenal « centre de formation de l’Europe qui joue bien mais ne gagne jamais rien ». Le petit Patrice aura certainement l’occasion de réfléchir à ses paroles quand il se fera déposer par Nasri lundi soir.

En attendant, toujours européen et fier d’être Gooner !

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